On attendait beaucoup d’Audemars Piguet en ce SIHH 2012. La célébration du 40e anniversaire de l’apparition du Royal Oak promettait une nouvelle importante. La surprise a été la présentation de la nouvelle replique Royal Oak 15400 automatique remplaçant la dernière évolution du Royal Oak, le 15300.
La chose la plus importante est qu’elle conserve intactes les principales caractéristiques, en termes de construction et de design, qui ont fait de la Royal Oak, la première replique montre de sport de luxe en acier, l’une des icônes les plus importantes du monde de la haute horlogerie.
La replique Royal Oak est entièrement en acier et présente les fonctions de l’heure uniquement, des secondes centrales et de la date. Le boîtier à lunette octogonale et ses huit vis en or blanc, ainsi que la décoration caractéristique «Grande Tapisserie» sur le cadran, continuent d’identifier clairement l’image du Royal Oak.
La principale nouveauté est l’augmentation de 2 mm du diamètre du boîtier, passant du 39 original au 41 mm plus contemporain, une décision qui va sans aucun doute susciter la controverse parmi les adeptes d’Audemars Piguet. Sur le cadran on observe certaines différences dans certains des éléments qu’il met en œuvre. Le plus visible est le changement de taille et d’emplacement du logo AP, se tenant discrètement sous le nouveau double index à 12 heures inspiré du premier Royal Oak.
Pour combler l’augmentation de diamètre, les index ont légèrement augmenté en longueur. De même, la fenêtre de date reçoit également une mise à jour: la couleur du disque, blanche sur le 15300, devient noire si le cadran est bleu ou noir. Par conséquent, la couleur du numéro est noire si le disque est blanc et blanche si le disque est noir.
Le mouvement reste le même, le calibre 3120 à chargement automatique, avec une réserve de marche de 60 heures et une fréquence de 21 600 alternances / heure (3 Hz). La masse oscillante d’un seul bloc est en or. Malheureusement, comme nous avons pu le vérifier lors de notre visite sur la réplique d’Audemars Piguet, le problème chronique de synchronisation temporelle associé au calibre 3120 n’est toujours pas résolu.
Le bracelet intégré présente l’esthétique de la collection, caractérisée par un assemblage parfait des maillons de taille décroissante. A cette occasion, Audemars Piguet a amélioré la boucle déployante, désormais triple feuilletée, résolvant les problèmes d’ergonomie qu’elle avait causés lors de la précédente 15300.